Le cancer n'est plus considéré comme une seule maladie, mais comme un ensemble de centaines de maladies, chacune ayant ses caractéristiques uniques et son propre patrimoine génétique (profil génomique). Il est possible de cartographier le profil génomique unique d'un individu afin d'aider les médecins à poser un diagnostic plus précis sur le profil de la tumeur, ce qui offre éventuellement plus d'options de traitement que la thérapie standard. En ayant accès à ces données, le médecin et le patient pourraient cartographier le trajet de traitement du patient afin d'identifier les futures actions à entreprendre (c'est-à-dire la personnalisation des soins).
Pour aller plus loin dans l'exploitation des données, le partage anonyme de celles-ci pourrait accélérer le rythme auquel les nouveaux traitements peuvent être développés, évalués et utilisés dans la pratique clinique au bénéfice des patients - et cela peut également aider les chercheurs à prendre des décisions plus éclairées dans leurs investissements en R&D. Investir là où cela compte pour les patients.
Si nous voulons garantir la viabilité de notre système de soins de santé avec de meilleurs résultats pour les patients, éviter les inefficacités et prendre de meilleures décisions d'investissement, la Belgique doit accélérer la transition vers un système personnalisé. Cela commence par le fait d’avoir un cadre juridique clair pour l'utilisation secondaire des données relatives à la santé, ce qui signifie améliorer l'utilisation des données cliniques dans un but différent (par exemple, acquérir davantage de connaissances sur une maladie en identifiant des modèles communs dans les profils génomiques) de celui pour lequel elles ont été créées à l'origine (diagnostic d'un patient individuel). En fin de compte, cela permettra aux systèmes de santé de se concentrer sur la satisfaction efficace et durable des besoins des patients, et de prendre des décisions qui favorisent une plus grande équité dans l'accès aux soins de santé.
Dans sa note de politique générale, le ministre de la Santé et des Affaires sociales Vandenbroucke1 déclare : "Les axes prioritaires de la politique novatrice des médicaments concernent des domaines où il est possible de créer de la valeur ajoutée à court et à moyen termes pour le patient et pour la société, à savoir la recherche et le développement, la disponibilité et l'accessibilité, la durabilité et la protection du patient. [...] En ce qui concerne l'accès aux médicaments, les stratégies d'accès précoce et rapide sont évidemment un élément important de ma politique en matière de médicaments. [...]
Nous nous engageons donc en permanence avec toutes les parties prenantes pour identifier les moyens de réduire ce temps d'accès et d'améliorer l'accès en général. Voici quelques éléments sur lesquels nous nous concentrons :
Réduire le délai d'accès aux médicaments innovants,
Mieux intégrer la voix des patients dans les décisions de remboursement,
Faire évoluer les procédures pour faire face aux progrès et aux défis scientifiques, notamment par l'utilisation d'accords d'entrée confidentiels2 basés sur les résultats ou d'autres mécanismes de financement innovants, mais aussi par la création d'un processus pour traiter les décisions de remboursement des thérapies combinées (solutions pour combiner des produits provenant parfois de différentes sociétés pharmaceutiques afin de bénéficier d'effets synergiques pour lesquels il n'existe aucun processus formel) et
L'adaptation de notre système de remboursement pour mieux faire face aux progrès des médecines de précision.
La principale contribution de Roche aux soins de santé est l'innovation, c'est-à-dire la découverte et le développement de médicaments et de diagnostics qui améliorent considérablement la vie des gens et soutiennent la santé publique. Cependant, dans l'écosystème des soins de santé qui se transforme rapidement aujourd'hui, nous adaptons notre façon de travailler pour davantage soutenir la durabilité des systèmes de santé afin que les patients puissent bénéficier des avancées médicales aujourd'hui et à l'avenir.
According to OECD definition: Managed entry agreements (MEAs) are arrangements between firms and healthcare payers that allow for coverage of new medicines while managing uncertainty around their financial impact or performance
R.E. : Pharm E. De Bruyne - M-BE-00001933 - Created on 22/12/2022
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